Les dates des examens scolaires avancent à grands pas. Pour le brevet d’étude du premier cycle (BEPC), les épreuves sportives sont terminées. Celles écrites débutent le 4 juin prochain. À Ouagadougou, la capitale, place est aux derniers réglages chez les responsables d’établissements et les candidats. État des lieux dans quelques lycées.
Des responsables d’établissements scolaires et des candidats au BEPC interrogés, estiment que le niveau des préparatifs est bon, comparé au programme scolaire initialement prévu. Tout est fin prêt, disent-ils.
Ibrahim Traoré est le directeur de Ephata international, un lycée situé au secteur 43 de la ville de Ouagadougou.
“Le programme de cours pour les classes de 3e a été dispensé en entier. Toutes les matières et tous les modules de cours ont été épuisés”, affirme-t-il.
Selon cet enseignant, les élèves sont “totalement outillés pour faire face aux épreuves écrites de l’examen du BEPC”.
Même son de cloche chez des élèves que nous avons trouvés sur place. Latifatou Kaboré est en classe de 3e. Le programme est bouclé, dit-elle. Les enseignants ne viennent plus pour les cours. Place est donc maintenant au “boit l’eau”, expression utilisée par les élèves pour désigner des moments d’études intenses.
“Nous faisons des exercices de groupe pendant la journée et des révisions individuelles la nuit”, confie-t-elle.
Junior Dakouré, élève en classe de 3e au lycée Wendpuire de Saaba, lui, note la possibilité de toujours faire recours aux enseignants en cas de difficultés.
“Nous demandons à un enseignant de nous aider quand nous n’arrivons pas à traiter un sujet. Nous traitons également des anciens sujets de BEPC. Et si nous ne parvenons pas, nous sollicitons l’assistance du professeur qui s’occupe de ce cours pour des explications”, confie-t-il.
Joris Ilboudo, un autre élève du même établissement, corrobore les propos de son camarade. Il note cependant des difficultés liées à certaines matières.
“Nous n’arrivons pas à traiter tous les sujets. Par exemple, en math et SVT (sciences de la vie et de la terre). Nous demandons alors aux professeurs de nous expliquer”, confie Joris Ilboudo.
Les personnes interrogées reconnaissent que l’année scolaire 2023-2024 s’est déroulée dans “une atmosphère calme”, contrairement aux années précédentes.
Cette année, les cours n’ont pas été perturbés par des mouvements de grève. Ils se sont déroulés “dans un climat apaisé”, disent-ils.
M. Traoré prodigue des conseils et encouragements à “tous les élèves du Burkina qui participeront à cet examen”. Il les invite à “faire preuve de sérénité pendant l’examen”.
Antoinette Tapsoba