Le chef d’État-major général des armées, déplore, dans un communiqué daté de ce 16 juin, la mort d’un civil suite à des altercations entrecivils et militaires, le 15 juin 2023, dans un quartier de Bobo-Dioulasso. Il condamne avec fermeté ces « agissements inadmissibles » qui mettent à mal l’indispensable lien Armée-Nation. Des démarches ont été entreprises par la hiérarchie militaire pour donner une suite judiciaire à cette affaire.
« Le chef d’État-major général des armées regrette profondément ces agissements, œuvre d’éléments isolés, qui ne reflètent en rien les valeurs de l’institution militaire », indique le communiqué. Les bavures militaires sont de plus en plus fréquentes. Plusieurs cas ont été recensés à Ouagadougou, notamment dans les quartiers Dapoya et Nagrin, où des militaires s’en sont pris à des civils. La hiérarchie s’est indignée face à ces actes.
Cette fois-ci, le chef d’État-major général des armées indique qu’en « plus de l’enquête interne qui a été ouverte pour situer les responsabilités, des démarches ont été entreprises par la hiérarchie militaire pour donner une suite judiciaire à l’affaire ».
« Ces incidents, intervenus suite à l’agression d’un militaire de la garnison la veille dans la nuit, ont malheureusement occasionné plusieurs blessés civils dont un qui a succombé à ses blessures », déplore le chef d’État-major, tout en présentant ses sincères condoléances à la famille et aux proches du disparu.
Selon le communiqué, l’intervention des autorités administratives, coutumières et religieuses de la région, ainsi que celle des autorités militaires ont permis de ramener le calme et la sérénité. Une occasion pour le Chef d’Etat-Major général des armés de saluer leur esprit de dialogue.
A l’en croire, des actions ont été menées pour la prise en charge adéquate des personnes blessées. Il rappelle par ailleurs, la nécessité de préserver l’union sacrée entre le peuple et son armée, surtout dans ce contexte d’insécurité.