L’accès à l’eau potable est un défi majeur pour les populations des zones à fort défi sécuritaire. Les populations de Diapaga dans la région de l’Est sont ainsi confrontées à une faiblesse de la couverture en eau. L’ONG “Action contre la Faim”, dans l’objectif de faciliter l’accès à l’eau potable, a réparé cinq pompes à motricité humaine (PMH) et réhabilité un poste d’eau autonome entre juin et août 2024.
Les pompes sont situées dans une zone à forte concentration de populations. Leur réparation constitue donc un grand soulagement pour ces populations. Le travail, selon l’ONG, a consisté à remplacer complètement “la colonne d’exhaure”, un système utilisé dans la réalisation des forages et qui permet d’évacuer l’eau.
Le poste d’eau autonome, lui, était en panne depuis plus de dix ans, selon “Action contre la Faim”. Il s’agit d’un poste muni de six robinets, situé au secteur n°1 de la ville. Un “système d’exhaure d’eau” par pompage solaire a été installé pour le faire fonctionner à nouveau.
Dans certaines localités touchées par le terrorisme, les postes d’eau et les forages sont détruits par les groupes armés terroristes. Autre difficulté : le déplacement des populations conduit à une concentration dans les zones d’accueil. Ces phénomènes compliquent l’accès à l’eau potable.
En mars dernier, les populations de la ville de Diapaga ont manifesté dans l’espoir d’une meilleure situation sécuritaire. Il le ravitaillement en vivres.