Dans un décret daté du 5 janvier, le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, a procédé à la création d’“unités opérationnelles formant corps” au sein des Groupements d’intervention rapide. Ces Bataillons d’intervention rapide sont, selon le décret, commandés par des officiers nommés par décret présidentiel.
“Il est créé au sein des Groupements d’intervention rapide des unités opérationnelles formant corps”, indique le décret en son article 1.
Chaque bataillon a sa dénomination.
Le 21e Bataillon d’intervention rapide, en abrégé “21ème BIR”, est implanté dans la garnison de Titao (Nord) . Il est rattaché au 3e Groupement d’intervention rapide.
Le 22e Bataillon d’intervention rapide (22ème BIR) est implanté dans la garnison de Djibo (Sahel). Il est également rattaché au 3e Groupement d’intervention rapide.
Le 23e Bataillon d’intervention rapide, en abrégé “23ème BIR”, est, lui, implanté dans la garnison de Toma (Boucle du Mouhoun). Il est rattaché au 2e Groupement d’intervention rapide.
Le 24e Bataillon d’intervention rapide (24e BIR) est implanté dans la garnison de Kantchari (Est) et rattaché au 4e Groupement d’intervention rapide.
Le 25e Bataillon d’intervention rapide (25e BIR) est, lui, implanté dans la garnison de Pama (Est). Il est rattaché au 4e Groupement d’intervention rapide.
Les Bataillons d’intervention rapide sont chargés d’“intervenir le plus vite possible et le plus en avant, en privilégiant la mobilité et la puissance de feu face à toute menace contre l’intégrité du territoire national”.
L’article 2 du décret qui institue ces Bataillons d’intervention rapide stipule également qu’ils sont chargés d’“assurer les escortes de grands convois logistiques au profit des Forces armées nationales ou de tout autre organisme”.
Ils participent également à la lutte contre le grand banditisme aux côtés des forces de sécurité intérieure.
Ils sont ainsi chargés de “préserver et de perpétuer les traditions militaires”. Et sont commandés par des officiers nommés par décret présidentiel.
Selon le décret, ces officiers nommés prennent le titre de commandants desdits Bataillons d’intervention rapide.
Les commandants des Bataillons d’intervention rapide sont assistés d’adjoints. Ces derniers sont également des officiers nommés dans les mêmes conditions.
Ils prennent le titre de commandants adjoints.
Les commandants des Bataillons d’intervention rapide sont placés sous l’autorité directe des Commandants des Groupements d’intervention rapide.
L’organisation et le fonctionnement des BIR sont fixés par arrêté du ministre chargé de la défense.