Le chef d’État-major de la gendarmerie nationale, le Lieutenant-colonel Kouagri Natama, a procédé ce 11 octobre au lancement des assises sur « la formation en gendarmerie ». Jusqu’au 13 octobre, des éléments des forces de défense et de sécurité et des acteurs universitaires feront le diagnostic de la formation en gendarmerie afin de rendre plus aptes le personnel dans ses différentes missions.
Améliorer la formation des gendarmes est crucial pour que l’institution soit à la hauteur des enjeux actuels de lutte contre la criminalité et le terrorisme qui nécessitent une réadaptation, selon le chef d’Etat-Major de la gendarmerie nationale.
« La criminalité galopante dans les centres urbains et sur les voies de communication et, plus récemment, le terrorisme, ont imposé des adaptations substantielles dans la conduite de la formation des personnels de la Gendarmerie nationale avec pour souci majeur, l’adoption d’une posture efficace et efficiente de l’Institution face à ces fléaux », déclare le Lieutenant-colonel Kouagri Natama.
La gendarmerie a donc organisé ces assises afin de diagnostiquer les limites actuelles en matière de formation du personnel. Tant sur le plan structurel, infrastructurel que pédagogique. Les travaux s’articulent autour de trois panels thématiques : enjeux sécuritaires, spécificités des fonctions publiques et militaires, et évolutions de la formation.
« Ce panel va permettre de mieux adapter le contenu de la formation à tous ces défis sécuritaires qui demandent que nous ayons une réadaptation des capacités nationales à faire face à ces défis », a assuré Barthélémy Simporé, co-animateur du panel inaugural qui porte sur les enjeux sécuritaires de la géopolitique du Sahel.
Le référentiel issu des assises permettra une formation de qualité des gendarmes face aux défis sécuritaires, a indiqué le président du comité d’organisation, le lieutenant-colonel William Aristide Combary.