Dans son plan de réponse humanitaire au Burkina Faso, l’organisation non gouvernementale Save the Children a créé des espaces sécurisés pour les enfants déplacés internes et les enfants hôtes. Il s’agit des Espaces amis d’enfants (EAE) qui contribuent au bien-être psychologique des enfants et renforcent leur résilience face au traumatisme causé par les attaques terroristes. Ils visent à préserver les enfants des dommages physiques et de la détresse psychosociale.
Le Burkina Faso compte vingt (20) Espaces amis d’enfants (EAE) implantés dans trois localités du pays dont dix à Ouahigouya, cinq à Fada et cinq à Dori. Chaque EAE compte deux animateurs. A travers ces espaces, Save the Children offre des endroits sécurisés dans lesquels les enfants participent à des activités organisées dans le but de se divertir, de se socialiser, d’apprendre et de s’exprimer. Ayant été exposés à des dangers liés à l’impact de la crise sécuritaire, les EAE offrent l’opportunité aux enfants de se remettre de leur traumatisme et de reprendre le cours normal de leur vie.
Dans le cadre du Partenariat Programmatique Pilote (ECHO PPP) de l’ONG, plus de deux milles enfants ont été enrôlés dans ces espaces sécurisés.
Moyen de détection d’enfants traumatisés
A travers les Espaces amis d’enfants, les travailleurs psychosociaux peuvent procéder à l’identification des enfants qui présentent des troubles du comportement. Il s’agit entre autres des enfants qui vont se montrer violents, agressifs ou isolés. Cette étape est importante et se fait par observation des réactions des enfants dans les espaces amis d’enfants.
Les EAE accueillent les enfants pendant un moment, le temps de les stabiliser avec la prise en charge psychologique. Par la suite, ils sont orientés vers des écoles où dans les centres de formation professionnelle pour les adolescents.
En rappel, le projet Espaces amis d’enfants s’inscrit dans le cadre des programmes ECHO PPP (Partenariat Programme Pilote) et Sida local qui visent le bien-être psychosocial des enfants victimes de violences causées par l’impact de la crise sécuritaire au Burkina Faso.