La journée des coutumes et traditions aura officiellement lieu ce 15 mai. Mais déjà, ce soir, sous l’égide du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, s’est tenu, à Ouagadougou, un évènement dénommée “Soirée de l’oralité”. Belle occasion pour magnifier la littérature orale et nos valeurs ancestrales.
“La journée des coutumes et traditions ne se limite pas aux pratiques cultuelles. C’est surtout un cadre pour faire renaître nos pratiques ancestrales, nos coutumes, comme le cas de l’oralité”, affirme le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
Il ne convient pas, dit-il, de raconter l’histoire des autres à nos progénitures à l’école et oublier le plus important, notre histoire.
Cette soirée, selon le ministre, se veut une initiative à perpétuer, notamment en faveur de la jeunesse. Avec, pour objectif, de lui inculquer le savoir-faire de nos ancêtres mais également perpétuer ces pratiques.
C’est d’ailleurs un public constitué à majorité de jeunes qui a assisté à cette soirée. Un public plutôt satisfait des prestations, estime le ministre. L’importance accordée aux différentes prestations témoigne de la richesse de la culture burkinabè et de la nécessité de la partager avec les jeunes, dit-il.
A l’issue des prestations, le conteur burkinabè Pingdéwendé Gérard Kientenga dit KPG, affirme être satisfait du déroulement de la soirée.
Il encourage l’organisation de ce genre de cadre, “nécessaire à la préservation de nos coutumes et traditions ».
C’est au rythme du “bendré”, du “lounga”, du “gangangho”, du “roudga” et du “kèma”, entre autres, que la troupe à démontré l’utilité de la littérature orale.
C’est aussi à travers des histoires sur “l’origine et l’importance de la danse”, sur “comment l’âme a intégré le corps pour en faire un être vivant”, sur le concept “de la poule sans plume” et du “chasseur pas ordinaire” que la troupe a égayé le public. Objectif : partager la joie autour de soi, permettre aux jeunes de contribuer à la consolidation de leur culture et imprimer la dynamique de la cohésion sociale.
Le ministre a conclu la soirée en émettant le souhait que chaque année, en plus des cultes, l’on puisse créer des cadres qui favorisent une société en phase avec nos réalités.