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Burkina Faso : La Banque arabe de développement économique en Afrique octroie 27,5 milliards FCFA à la SONABHY 

Un accord de financement de 27,5 milliards FCFA a été signé entre le ministère des Finances du Burkina et la Banque arabe de développement économique en Afrique (BADEA). La signature à eu lieu ce 30 mai à Nairobi, au Kenya. Ce financement est destiné à l’importation de produits pétroliers au Burkina, au profit de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY). 

Une ligne de crédit de 12 mois renouvelable est accordée au Burkina pour renforcer les capacités de la SONABHY. D’une valeur totale de 50 millions de dollars US, soit 27,5 milliards FCFA, ce financement constitue un accompagnement du Groupe de la BADEA à l’Etat burkinabè.

Le ministre Aboubakar Nacanabo

Cette ligne de crédit “facilitera les opérations d’importation des produits pétroliers au Burkina”. Cela au profit de la Nationale des hydrocarbures, explique le ministre burkinabè des Finances, Aboubakar Nacanabo.

La signature de cet accord sonne comme une bouffée d’oxygène pour la SONABHY dont la mission est d’assurer le transport et le conditionnement des hydrocarbures liquides et gazeux au Burkina. Mais également la vente et la distribution des produits pétroliers.

En effet, un monopole de droit à été accordé à la SONABHY par l’Etat pour l’importation et le stockage des hydrocarbures.

Le ministre Nacanabo a ainsi indiqué que la ligne de crédit accordée est d’une durée de 12 mois. Elle est renouvelable trois fois. Elle permettra la mobilisation d’environ 200 millions de dollars, soit environ 121 milliards de FCFA.

Seule condition : “Le Burkina devra assurer une bonne exécution de l’accord, conformément aux dispositions prévues dans ledit accord de financement”.

Le ministre des Finances salue un “engagement constant de la BADEA aux côtés du Burkina Faso”.

Un autre financement avait été accordé par la BADEA en octobre 2023. Ce financement était destiné à la mise en place d’une ligne de crédit de 15 milliards FCFA (25 millions de dollars US) au profit du Fonds national de la finance inclusive.

Antoinette Tapsoba 

Lire aussi |Burkina Faso : Vers un retrait de la SONABHY, du BUMIGEB et du CCVA de l’“assiette de privatisation”

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