Un récent rapport publié par Plan International, intitulé « Des choix impossibles, des voix ignorées », met en évidence une augmentation des Violences basées sur le genre (VBG) au Burkina Faso en raison des conflits armés. Selon ce rapport, des personnes temoignent d’une augmentation des viols, de la violence entre des partenaires intimes, des mutilations génitales féminines, du harcèlement sexuel et des mariages d’enfants, précoces et forcés, depuis le debut de la crise.
« Au Burkina Faso, près de la moitié des personnes interrogées ont déclaré qu’elles ne se sentaient pas en sécurité à la maison et 11 % ont dit avoir été frappées au cours du mois précédent par leur père ou par leur frère », indique les conclusions du rapport. Les filles, en particulier, sont confrontées à une multitude de risques en raison de leur vulnérabilité dans ce contexte de crise.
Les filles touchées par la crise font face à une multitude de risques, à cause de leur vulnérabilité au contexte du pays. Selon ce rapport, malgré la rareté des données, « un nombre significatif de personnes interrogées dit avoir observé une augmentation des viols, de la violence entre des partenaires intimes, des mutilations génitales féminines, du harcèlement sexuel et des mariages d’enfants, précoces et forcés ».
La situation sécuritaire précaire du pays, associée à d’autres facteurs tels que le stress lié à la crise et à la pauvreté, rend les femmes et les filles vivant dans les zones touchées, encore plus vulnérables. Les témoignages recueillis lors des groupes de discussion ont révélé que la majorité des hommes et des garçons interrogés ont admis que « la violence physique à l’encontre des filles avait augmenté depuis le début de la crise ».
Les personnes déplacées internes sont particulièrement exposées à cette situation dévastatrice. « Ce sont bien les personnes déplacées internes qui sont les plus touchées par la violence, en particulier les femmes et les filles. Elles sont violées et battues », indique le rapport.