Une délégation de la Plateforme des associations de défense des droits de l’homme (PADDH) a plaidé, le 21 juillet, auprès de la ministre chargée de la transition digitale, Aminata Zerbo/Sabané, pour « une baisse significative des tarifs de datas et des crédits de communication ». Pour elle, l’application de la nouvelle taxe n’empêche pas la baisse des tarifs de communication électronique.
Au cours de l’audience, le PADDH a montré son incompréhension, suite à l’application d’une nouvelle taxe de 5% sur les services des opérateurs de téléphonie mobile, alors que « les tarifs sont déjà très élevés ». Les abonnés aux services de téléphonie mobile contestent le coût élevé des services depuis quelques mois. Pour faire entendre leur « cri du cœur », des appels au boycott de certains services ont été lancés. Il s’agit entre autres du « mardi noir » et de l’opération « vent du salut ».
Selon le président de la PADDH, Joseph Ouédraogo, « le gouvernement a entendu le cri du cœur des consommateurs ». » Nous avons plaidé pour l’implication du gouvernement afin d’obtenir la baisse des tarifs de communication, l’amélioration de la qualité des services et l’arrêt des pratiques d’arnaque », déclare-t-il.
La ministre a rassuré ses hôtes que le gouvernement est attentif à cette situation. « Soyez rassurés que nous travaillons pour répondre aux aspirations des consommateurs », affirme-t-elle. Selon Aminata Zerbo/Sabané, l’application de la nouvelle taxe n’empêche pas la baisse des tarifs de communication électronique. « Si je paie des unités où on a coupé les taxes, on ne doit plus appliquer la taxe sur la souscription aux mégas ni sur les appels émis », explique-t-elle.
A l’en croire, pour s’assurer que les services ne soient pas taxés doublement, le gouvernement va exiger le schéma d’application aux opérateurs.