L’Assemblée législative de transition a adopté à l’unanimité, ce 27 juin, la loi portant modification des dispositions légales relatives à la privatisation des entreprises publiques. Cette décision retire le Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB), le Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) et la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) du processus de privatisation.
Après l’évaluation et le rachat des parts du CCVA par la Société Burkina Contrôle SA, le gouvernement a finalement décidé de garder cette société dans le giron de l’État. Alors qu’il avait prévu une privatisation progressive du CCVA. Actuellement, la Société Burkina Contrôle SA détient 51% du capital de la société. Après le rachat, l’Etat possèdera 100% du capital du CCVA. Il contrôle actuellement 49%.
Le BUMIGEB, lui, est confronté à des dettes fiscales, mais elle ne sera pas privatisée. Ainsi en a décidé le gouvernement.
Il en est de même pour la SONABHY, considérée comme un “instrument de souveraineté, utile dans l’approvisionnement du pays en hydrocarbures”. Cette société d’État sera désormais sous contrôle de l’État.
Le retrait de ces sociétés, annoncé en Conseil des ministres le 25 avril, vise à renforcer le contrôle de l’Etat sur les secteurs stratégiques. Dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire, souligne l’Exécutif.
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