Il l’a annoncé, le 31 décembre 2024, dans son message à la Nation. Et il a vite fait de traduire la promesse en acte concret. Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a en effet créé, ce 2 janvier, trois nouveaux Bataillons d’intervention rapide (BIR) à Ougarou, Diapaga et Arbinda.
Article 1 : « Il est créé au sein de Groupements d’intervention rapide des unités opérationnelles formant corps dénommées,
- Le 26e Bataillon d’Intervention Rapide, ci-après désigné en abrégé « 26e BIR », implanté dans la garnison d’Ougarou et rattaché au quatrième Groupement d’intervention rapide ;
- Le 27e Bataillon d’Intervention Rapide, ci-après désigné en abrégé « 27ème BIR », implanté dans la garnison de Diapaga et rattaché au quatrième Groupement d’intervention rapide ;
- Le 28e Bataillon d’Intervention Rapide, ci-après désigné en abrégé « 28e BIR », implanté dans la garnison d’Arbinda et rattaché au troisième Groupement d’intervention rapide ».
« Les Bataillons d’intervention rapide sont composés de postes de commandement et de compagnies », indique l’article 2.
Selon le décret, ces bataillons sont chargés « d’intervenir le plus vite possible et le plus en avant, en privilégiant la mobilité et la puissance de feu face à toute menace contre l’intégrité du territoire national ». Ils devront également « assurer les escortes de grands convois logistiques au profit des Forces armées nationales ou de tout autre organisme ».
Autres missions : « Participer à la lutte contre le grand banditisme aux côtés des forces de sécurité intérieure ». « Préserver et perpétuer (aussi) les traditions militaires ».
Le Chef de l’Etat a également nommé, dans un autre décret daté du 2 janvier, les Commandants de ces BIR. Ainsi que le patron du 18è BIR (Voir document).