Le gouvernement de Transition a adopté, ce 20 mars, un décret portant dissolution de la Centrale d’approvisionnement en intrants et matériels agricoles (CAIMA). Cette décision, selon l’Exécutif, fait suite à des difficultés de fonctionnement. A la volonté de l’État de contrôler les subventions également. Dans cette optique, le gouvernement vient de créer la Société burkinabè d’intrants et de matériels agropastoraux (SOBIMA).
La SOBIMA remplace la CAIMA. La décision a été adoptée ce mercredi par le gouvernement burkinabè. La nouvelle société devrait permettre à l’État burkinabè de mieux contrôler les subventions octroyées aux producteurs.
“Dans le secteur agropastoral et halieutique, précisément dans le secteur agricole, l’approvisionnement en intrants est déterminant pour influencer la dynamique et la politique de production de l’Etat. Le gouvernement consent, chaque année, une importante subvention pour réduire le coût des engrais”, indique le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Ismaël Sombié.
En termes de perspective, un décret portant création de la Société burkinabè d’intrants et de matériels agropastoraux (SOBIMA) a été adopté, ce 20 mars, en Conseil des ministres.
Il s’agit, selon le ministre Sombié, d’une structure “stratégique”. Concernant surtout l’approvisionnement en intrants. Elle fonctionnera essentiellement avec des capitaux publics.