Le Conseil des ministres a adopté, ce 6 juillet, un décret portant modalités d’interventions des agents publics de santé dans les structures privées de santé. Ces agents publics ne seront plus libres d’effectuer des « vas-et-viens » entre les structures publiques et privées.
Les interventions des agents publics de santé dans les structures privées de santé sont désormais conditionnées à travers l’adoption de ce décret. « Ces interventions seront désormais conditionnées par la signature de conventions entre les agents publics de santé, les structures publiques de santé ou les universités desquelles relèvent ces agents et les structures privées de santé où ils doivent intervenir », indique le compte rendu du Conseil des ministres.
Les nouveaux textes permettent à ces agents d’intervenir 8 heures par semaine dans le privé. Ils devront dorénavant choisir entre le privé et le public au bout d’une période. « Pour les spécialistes, cette autorisation d’intervenir par voie de convention dans les structures privées est d’une durée de 2 ans maximum au bout de laquelle les spécialistes devront choisir entre le privé et le public ».
« Les médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes généralistes, attachés de santé, infirmiers, maïeuticiens et sages-femmes d’Etat, et les autres paramédicaux des laboratoires et de l’imagerie médicale notamment, cette autorisation d’intervenir dans le privé de santé est fixée pour une durée de 1 an au bout de laquelle, ces agents devront choisir formellement entre le privé et le public », ajoute le compte rendu du Conseil des ministres.
Ce décret permet ainsi de réglementer les interventions des agents publics de santé dans le privé. Et « d’améliorer l’accès équitable des populations toutes catégories sociales confondues aux services de santé de qualité ».