L’organisation démocratique de la jeunesse du Burkina Faso (ODJ) s’insurge contre des « réquisitions sélectives et arbitraires » visant ses membres et d’autres figures de l’opposition. L’ODJ y voit une manœuvre destinée à « faire taire toute voix discordante »
Selon l’ODJ, ces réquisitions toucheraient les organisateurs du meeting du 31 octobre, dont son président Gabin Korbéogo, mais aussi des journalistes, leaders d’opinion et hommes politiques. « C’est justement ces mesures de déportations forcées, d’arrestations arbitraires, d’enlèvements et de disparitions de citoyens que le collectif des organisations parties prenantes du meeting du 31 octobre 2023 comptait dénoncer », affirme l’ODJ.
L’organisation condamne ces agissements qu’elle juge « aux antipodes de l’État de droit » et contraires à l’esprit du décret de mobilisation générale supposé lutter contre le terrorisme. Elle dénonce « ces réquisitions sélectives et arbitraires qui n’ont d’autres objectifs que de faire taire toutes les voix discordantes ».
Elle a donc appelé la jeunesse à rejeter ces pratiques arbitraires « source de division » du peuple.