La gestion des migrants burkinabè a été, ce 23 janvier, à l’ordre du jour d’un entretien entre la Cheffe de mission de l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM) au Burkina Faso, Aissatou Guisse Kaspar, et le Chef de la diplomatie burkinabè, Karamoko Jean Marie Traoré. Selon la représentante de l’OIM, plus de 400 migrants burkinabè ont été rapatriés au cours de ce mois de janvier.
La rencontre a un double objectif. Il s’agit, selon la diplomatie burkinabè, de “passer en revue les actions déjà menées” et dégager des perspectives pour une meilleure gestion des migrants.
Les chiffres sont assez parlants.
Plus de 400 migrants burkinabè ont été rapatriés au cours des trois premières semaines de ce mois de janvier.
“D’autres vagues de migrants burkinabè sont également attendues dans les prochains jours, en provenance de pays tels que l’Algérie, la Libye, la Tunisie et le Tchad”, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères du Burkina.
Cette rencontre avec le chef de la diplomatie burkinabè a permis, selon Aissatou Guisse Kaspar, d’aborder “le retour des migrants au bercail et les défis liés à leur insertion sociale”.
La situation est “préoccupante”, estime le ministre Traoré. Les chiffres concernant les migrants “sont de plus en plus élevés” et concernent “essentiellement les jeunes”. Il importe donc de les encadrer pour en faire “un potentiel de développement”, a-t-il affirmé.
Si la question n’est pas bien gérée, il est possible, dit-il, que les groupes terroristes s’intéressent au recrutement de ces jeunes candidats à la migration.
Le ministre rassure donc l’OIM de la disponibilité du gouvernement à s’investir “pour plus de résultats dans la gestion de ces migrants”.