Dans une note adressée au premier vice-président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) chargé de l’intérim, Clément Sawadogo, le Professeur Stanislas Ouaro, ancien ministre de l’Education nationale, annonce sa démission du parti et de toutes ses instances. Il dit être victime “de manipulations, de mensonges, de calomnies, de traîtrise et d’abandon au sein du parti”.
“ […] Avant et après le coup d’État du 24 janvier 2022, j’ai été victime de manipulations, de mensonges, de calomnies, de traîtrise et d’abandon au sein du parti. Je n’avais jamais imaginé la vie politique de cette façon. J’ai néanmoins résisté à tout, convaincu de mon engagement et partageant les valeurs du parti”, a-t-il déclaré.
Pour le Professeur Stanislas Ouaro, son interpellation par la Police au siège du parti, le 4 décembre dernier, est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Cette interpellation a eu lieu alors que le Professeur Ouaro, en compagnie d’autres “camarades” du MPP, “assurait la permanence au siège national du parti en respectant ainsi une convocation du Président du parti”.
Cela l’“amène à soupçonner encore, dit-il, des mains invisibles au sein du MPP”
Sa démission prend effet pour compter du 8 décembre 2023.
Le premier vice-président du MPP, Clément Sawadogo, avait annoncé, tôt dans la matinée, la libération du Professeur Stanislas Ouaro et d’une vingtaine de militants du parti. Ils avaient été arrêtés par la Brigade anti-criminalité le 4 décembre.
« En attendant de pouvoir vous donner de plus amples informations sur les motifs de leur arrestation, la direction du parti vous félicite tous pour votre vive expression de la solidarité militante », avait-il déclaré.
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