Le Procureur général près la Cour d’appel de Ouagadougou dit avoir été saisi d’un communiqué prétendument attribué au Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou. Ce communiqué attribué, diffusé via le réseau social Facebook, le 15 juillet dernier, porte sur une saisine de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCCC) aux fins de diligenter une enquête. Notamment sur des faits présumés d’approbation par like/j’aime (Facebook) de contenus diffamatoires à l’encontre du Chef de l’Etat par usage des moyens informatiques ». Selon le procureur, il n’en est rien. Dans un communiqué daté de ce 22 juillet, il annonce une enquête. En vue, dit-il, d’identifier et d’appréhender les auteurs de ce “prétendu communiqué”.
“Communiqué de monsieur le Procureur général près la Cour d’appel de Ouagadougou
Le 20 juillet 2024, j’ai été saisi d’un communiqué prétendument attribué au « Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou » et publié sur le réseau social Facebook libellé ainsi qu’il suit: « Le 15 juillet 2024, le Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou saisissait la Brigade centrale de Lutte contre la Cybercriminalité (BCLCCC) aux fins de diligenter une enquête sur des faits présumés d’approbation par like/J’AIME (Facebook) de contenus diffamatoires à l’encontre du Chef de l’Etat par usage des moyens informatiques ».
Tout en saluant les actions quotidiennes des parquets et des Officiers de police judiciaire relevant de mon ressort dans la lutte contre la cybercriminalité, je tiens à informer l’opinion publique que ledit communiqué est un » fake ».
Les faits de publication diffamatoire et offensante à l’égard du chef de l’État sont encore au stade de l’enquête de police.
J’appelle nos concitoyens à s’en tenir, concernant les informations du secteur de la justice, aux publications du site officiel du ministère de la Justice et des Droits Humains, chargé des Relations avec les Institutions.
J’invite par ailleurs les auteurs de tels actes à se tenir prêts à répondre des conséquences éventuelles que leurs activités auront engendrées.
D’ores et déjà, le Parquet près le Tribunal de grande instance de Ouaga II a été instruit d’ouvrir une enquête en vue d’identifier et d’appréhender les auteurs de ce prétendu communiqué.
Le Procureur général
Laurent Poda
Officier de l’Ordre national”