Le parti « Le Faso Autrement » réagit enfin aux informations sur les réseaux sociaux concernant la « réquisition » de son président, Ablassé Ouédraogo, par le pouvoir du MPSR 2. Le parti considère cette réquisition comme « une sanction et une répression ».
Selon le parti, aucune source officielle n’a confirmé cette réquisition. Le Dr Ablassé Ouédraogo « n’a reçu aucun document ni aucune notification de réquisition à personne », affirme-t-il.
Le parti conteste également la légitimité de cette réquisition, soulignant que le décret portant mobilisation générale du 19 avril 2023 spécifie clairement les catégories concernées, notamment « les jeunes ». Pour « Le Faso autrement », son président Ablassé Ouédraogo « n’appartient plus à la catégorie des jeunes telle que ciblée dans le texte ».
« Nous considérons que si le régime du MPRS2 a signé un ordre de réquisition pour enrôler le président du parti Le Faso Autrement, il ne s’agit ni plus ni moins que d’une sanction et d’une répression pour ses prises de position et ses analyses objectives et constructives sur la gouvernance et la situation nationale dans notre pays », s’insurge le parti.
Il dénonce toute tentative d’étouffer les voix politiques, syndicales, journalistiques et civiles.
Face à ces « abus », les conseils des citoyens réquisitionnés ont entamé des démarches judiciaires pour l’annulation des réquisitions, annonce « Le Faso autrement », qui réaffirme son engagement en faveur de « la réconciliation nationale et de l’unité ».