Des rumeurs ont circulé, via le réseau social Facebook ce 8 avril, sur une prétendue arrestation de l’administrateur civil à la retraite, Kalifara Séré. Contacté par 24heures.bf, l’intéressé affirme avoir appris l’information portant sur son arrestation “comme tout le monde”.
« Je suis à la maison et je ne suis nullement inquiété pour le moment », a déclaré le chroniqueur de l’émission 7infos de la télévision BF1. Il s’agit donc d’une fausse information selon cet analyste politique.
Lors d’une émission télévisée hier, il avait déclaré que les Burkinabè devraient prier pour qu’il n’ y ait pas de tragédie dans le pays. Cela à la fin de la Transition dirigée par le Capitaine Ibrahim Traoré. Des élections présidentielle et législatives avaient été annoncées pour juillet 2024.
“Nous sommes tombés dans l’inévitable, dans la guerre intestine”, a-t-il déclaré.
Il avait alors invité le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim, à prononcer un discours à la Nation concernant la situation du pays.
“Le Président doit dire aux Burkinabè : “Je n’ai pas pu reconquérir le territoire; il y a des problèmes qui s’accumulent dans ce domaine. Je vous demande si vous voulez que nous restions ou que nous partions”, a-t-il lancé.
Il avait également préconisé la “reconstruction” de l’Armée burkinabè. Selon lui, l’Armée est fragmentée, éclatée en mille morceaux.
“Si l’armée était soudée, nous aurions mis l’ennemi à genoux depuis plus de six mois”, a-t-il indiqué.
Les rumeurs sur son arrestation se sont peut-être fondées sur cette sortie médiatique. Surtout dans un contexte où les arrestations extra-judiciaires sont monnaie courante. Elles sont, par moments, menées par la Direction de la Sûreté de l’État. C’est le cas de Me Guy Hervé Kam, arrêté en janvier dernier. Ou par le Commandement des Opérations du Théâtre national (COTN). Pour ce dernier cas, il s’agit de réquisitions pour le front dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
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