Les autorités burkinabè ont suspendu, le 10 août, «jusqu’à nouvel ordre», les programmes de Radio Oméga. L’organisation de défense de droit humains, Amnesty International, appelle à lever cette suspension.
« La décision des autorités de suspendre, « jusqu’à nouvel ordre », la radio Oméga pour avoir fait son travail d’information plurielle et indépendante sur la situation en cours au Niger est une attaque contre la liberté de la presse », s’offusque Amnesty.
Elle rappelle au gouvernement que «la liberté de la presse et la liberté d’expression garanties par la Constitution burkinabè doivent être protégées en toute circonstance». Pour ce faire, il appelle les autorités à lever cette suspension et cesser toute forme de pression sur les médias.
Le gouvernement burkinabè a annoncé, hier, la suspension des programmes de la radio. Cette mesure vise à protéger, dit-il, « l’intérêt supérieur de la nation ». La direction générale du média, à travers un communiqué ce 11 août, réfute ces accusations. Elle entend « user de toutes les voies de recours » pour rétablir ses programmes.