Les “leaders émergents” de l’Afrique disposent désormais d’une cérémonie de reconnaissance de leurs mérites. Il s’agit des prix de l’Observatoire panafricain pour l’unité, l’intégrité et la souveraineté (OPUIS). Cet événement est dédié aux hommes et femmes qui se distinguent, dans différents domaines, par leur engagement en faveur de la “souveraineté nationale”. La première édition est prévue ce 25 mai, à Ouagadougou. Le comité d’organisation et celui de l’évaluation et de la sélection ont annoncé, le 13 mai, la liste des nominés.
Au total, 17 personnes physiques et morales sont nominées dans six catégories ou domaines d’activité clés.
Dans la catégorie Education et culture, trois personnalités sont nominées pour le “Prix Joseph Ki-Zerbo”. Il s’agit de l’enseignant-chercheur en art dramatique et fondateur de l’Atelier théâtre burkinabè (ATB), Prosper Kampoaré, de la réalisatrice Apolline Traoré et du directeur exécutif de l’Institut FREE Afrik, Ra-Sablga Seydou Ouédraogo.
Ce trophée récompense les éducateurs, les historiens, hommes de culture et d’autres acteurs culturels, conformément à l’esprit et l’héritage de Joseph Ki-Zerbo.
Dans la catégorie “intégrité, paix, justice sociale et liberté de la presse”, deux Prix portent le nom de Norbert Zongo.
Une première reconnaissance est décernée aux acteurs de la paix et de la justice sociale, en hommage à l’engagement de Zongo. L’ancienne députée Germaine Pitroipa et le président du Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples (MBDHP), Chrysogone Zougmoré, sont nominés.
Le deuxième Prix, lui, reconnaît des efforts déployés dans la lutte pour la liberté de la presse. Ici, le profil de Baba Hama, de El Hadj Aboubakar Zida dit Sidnaba et de Ruth Bini Ouattara, tous issus du milieu de la presse, ont séduit le comité.
Il y a aussi le Prix “Princesse Guimbi Ouattara”. Il encourage l’excellence artistique et culturelle pour la “promotion du Faso”. Pour cette catégorie, le réalisateur Idrissa Ouédraogo, l’artiste Alif Naaba et la réalisatrice Aminata Diallo Glez vont devoir rivaliser.
Une autre figure, et pas des moindres, dont le nom a été associé : Jacqueline Ki-Zerbo.
Ce Prix témoigne de l’engagement de cette “brave dame” pour le progrès et la promotion de la femme. Laurence Ilboudo/Marshall, ancienne ministre de la Promotion du genre et de la femme, Fanta Traoré, présidente de la coordination des organisations de la société civile (OSC) féminines sont également sur la liste. De même que l’Association des femmes juristes du Burkina.
L’OPUIS n’a pas omis les acteurs de la protection de “dame nature”. Le “prix Yacouba Sawadogo” reconnaît le mérite des personnes qui œuvrent pour la protection de l’environnement.
Pour cette édition, l’ingénieur en développement rural et directeur d’ONG, Salifou Ouedraogo, est à l’affiche. L’agriculteur Aboubakar Okana Lougue et “Faso Green TV également.
Pour Donis Ayivi, Commissaire général des OPUIS Awards, cet événement, sanctionné par des prix éponymes, revêt un double sens : valoriser les personnalités vivantes et les organisations ayant marqué l’esprit collectif des Burkinabè et celles qui ont laissé leur marque à travers des œuvres.