Le gouvernement burkinabè a adopté un décret visant à restructurer la Commission d’avancement du personnel et cadres de la police nationale lors du Conseil des ministres du 29 mars 2023. Cette réforme apporte des innovations majeures pour un meilleur fonctionnement de la Commission.
La Commission d’avancement du personnel et cadres de la police nationale est une instance importante pour la gestion des carrières des fonctionnaires de la police. Le nouveau décret est une relecture du décret du 6 mai 2019. Il prévoit la possibilité de désigner les policiers les plus gradés dans le corps des Commissaires de police en cas d’empêchement, d’absence ou d’insuffisance de policiers de profil ou de grade requis pour assurer la présidence de la Commission ou pour être membres dans les formations devant statuer pour les passages de grades d’Inspecteur et de Contrôleur de police.
Le décret introduit également la prise en compte d’un membre représentant la Direction des personnels par formation et l’ouverture de la Commission aux personnels des corps des Officiers et Sous-officiers qui pourront statuer dans les formations traitant des promotions dans les grades inférieurs aux leurs. Cette réforme permettra de rendre la Commission plus inclusive et d’éviter les blocages dans la gestion des carrières des fonctionnaires de la police.
Le gouvernement burkinabè a adopté cette réforme pour améliorer le fonctionnement de la Commission d’avancement des personnels et cadres de la police nationale conformément aux dispositions du décret n°2019-0768/PRES/PM/MSECU/MINEFID du 16 juillet 2019 portant modalités et critères d’évaluation et d’avancement du personnel et cadres de la police nationale.
Cette décision intervient dans un contexte de crise sécuritaire persistante au Burkina Faso. La réforme permettra, sans doute, d’assurer une meilleure gestion des carrières des fonctionnaires de la police nationale et d’encourager l’excellence au sein des unités.