La ministre chargée de l’Action humanitaire, Nandy Somé/Diallo, à travers un communiqué daté du 14 juillet, annonce la mise en place d’un plan d’urgence de gestion et d’assistance pour les compatriotes refoulés du Ghana. Dans le cadre de ce plan, certains seront convoyés à Ouagadougou D’autres regagneront leurs villages d’origine.
La prise en charge urgente des compatriotes refoulés du territoire ghanéen est « une priorité » pour le gouvernement. Deux mesures principales ont été prises. Certains d’entre eux seront convoyés à Ouagadougou afin de bénéficier d’une assistance adéquate. L’objectif est d’offrir un meilleur accès aux » services de soutien et de protection » dans cette ville. D’autres recevront un appui afin de regagner leur village d’origine. Ils pourront ainsi rejoindre leurs communautés et bénéficier d’un soutien supplémentaire pour se réintégrer dans leur environnement familial et social.
Selon la ministre, « toutes les dispositions nécessaires sont prises pour garantir un accompagnement psychosocial conséquent aux compatriotes ». Il s’agit de répondre, dans les meilleurs délais, à leurs « besoins émotionnels et psychologiques », a-t-elle affirmé.
Et elle rassure que « ce plan d’urgence sera mis en œuvre avec efficacité et diligence ». Dans ce cadre, « les ressources nécessaires sont mobilisées pour répondre à cette situation humanitaire », indique le communiqué.
En rappel, 250 Burkinabè250 Burkinabè dont 35 hommes, 85 femmes et 130 enfants ont été contraints de quitter le Ghana, le 11 juillet. Ces derniers ont trouvé refuge au sein de l’école Dakola « A », localité située à la frontière Burkina Faso-Ghana.