Le monde entier célèbre, chaque 14 juin, la journée du donneur de sang. À cette occasion, le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a voulu montrer l’exemple. Donner son sang constitue, dit-il, une source de fierté.
Le Capitaine Ibrahim Traoré a participé, ce vendredi, à l’opération de collecte de sang initiée dans le cadre de la Journée mondiale du donneur de sang.
Il est important, dit-il, de donner du sang pour sauver des vies. “Qui ne serait pas fier de savoir que son sang a contribué à sauver une vie ?”, lance-t-il.
La saison des pluies est proche. Une période durant laquelle le pays enregistre de nombreux cas de paludisme, première cause de mortalité, selon le ministère de la Santé. Cette maladie représente le principal motif de consultation et d’hospitalisation. Pour la seule année 2023, le pays a enregistré 10 199 441 cas de paludisme dont 502 077 cas graves et 5 203 décès. 3 721 décès liés au paludisme concernent des enfants de moins de 5 ans, soit près de 72%. En plus du paludisme où les malades ont besoin de sang, les blessés de guerre en ont aussi besoin.
Le Chef de l’Etat invite donc “ses concitoyens à manifester leur solidarité vis-à-vis des malades en donnant régulièrement du sang pour contribuer à sauver leurs vies”.
Selon le Secrétaire général de la Présidence du Faso, Zakaria Soré, cette opération de collecte de sang est d’abord l’expression d’une “solidarité agissante”.
“ Donner son sang, c’est s’engager à accompagner d’autres personnes qui sont dans une situation de besoin, surtout en cette période de forte demande”, a-t-il déclaré.
Cette initiative de la Présidence du Faso, première institution de l’État est “salutaire”. Elle traduit, selon le Chef de l’État, l’engagement des plus hautes autorités à accompagner les couches vulnérables en ces temps de paludisme.
Le président de l’association « SOS sang », Jean Bosco Zoundi, salue, dit-il, un “acte du Chef de l’Etat qui encourage les donneurs de sang”.
“Nous venons d’avoir l’adhésion du premier des Burkinabè qui a accepté ce jour 14 juin 2024 de donner l’exemple et montrer au monde entier et à tous les Burkinabè que toute personne peut donner son sang, surtout en cette période palustre”, se réjouit-il.
“Les poches collectées seront d’une grande utilité”, renchérit le directeur général du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), Dr Désiré Nezien.
Les personnes bien portantes, âgées 18 à 60 ans, peuvent donner leur sang. D’ailleurs, pour les personnes de sexe masculin, le don de sang peut se faire tous les trois mois. Et tous les quatre mois pour celles de sexe féminin.
En dehors des opérations spontanées, le CNTS dispose de deux sites de collecte de sang : à Paspanga, à côté de l’hôpital Yalgado Ouédraogo, et près de l’hôpital Tengandogo (ex-hôpital Blaise Compaoré).
Le premier est opérationnel les jours ouvrables de 7h30 à 17 h et les samedis de 8h à midi. Le deuxième, lui, accueille les donateurs tous les jours ouvrables de 8h à 14h.
Trop fière de mon président