A la UneActeurs Politiques

Colonel Malick Diaw, Président du parlement malien : “Nous allons ensemble bouter le terrorisme hors de nos frontières”

Le président du Conseil national de transition (CNT) du Mali, le Colonel Malick Diaw, séjourne à Ouagadougou depuis hier. Il a participé, ce 25 juillet, à une séance plénière de l’Assemblée législative de transition (ALT) du Burkina. Dans une adresse à la Représentation nationale, il aborde le contexte de création, le 6 juillet dernier, de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES). Affirmant que par l’union, le Burkina, le Mali et le Niger vaincront le terrorisme. “La lutte contre le terrorisme n’est plus un rêve ou un vain mot. C’est une réalité qui transcende les hésitations et les peurs d’antan. Nous allons ensemble bouter le terrorisme hors de nos frontières, conquérir la paix et le développement”, dit-il avec insistance. 

Selon l’Officier de l’Armée malienne, les trois pays sont liés par le même destin. “L’avenir est porteur d’espérance et nous sommes décidés à réussir”, rassure-t-il.

Le Colonel Diaw estime que c’est au parlement que “se forge la volonté nationale et où s’exprime la souveraineté réelle du peuple sur les textes législatifs qui engagent le présent et l’avenir”.

Malick Diaw

“Nous avons en commun l’esprit de partage, de communion. Notre réussite dépendra en partie des initiatives à prendre pour le bonheur du peuple de l’AES. Nous devons avoir de grandes ambitions à la hauteur des immenses espoirs que suscite la création de notre Confédération”, a-t-il lancé.

Le destin de l’AES est, dit-il, celui de lutter contre “l’aliénation politique, économique, culturelle que veulent nous imposer certaines soi-disant puissances”. Il affirme, avec forces détails, que la Confédération AES est sur le chemin de sa libération.

“Nous sommes des hommes et des femmes de dignité et d’honneur capables de choisir le chemin qui mène au bonheur commun. C’est pourquoi nous disons Non à toute forme de néocolonialisme et à un quelconque diktat”. Selon lui, les peuples de l’AES sont “investis d’une mission sacrée” : la recherche de l’objectivité et l’engagement révolutionnaire pour mieux cerner les réalités de développement politique, économique, social et culturel du Sahel.

Le Sahel appartient au Sahéliens et le demeurera. Et tout sera mis en œuvre pour l’atteinte des objectifs de l’AES. Notamment la lutte contre le terrorisme et le développement. En termes d’atouts, il mentionne, entre autres, la richesse du sol et la jeunesse des populations de l’AES.

“La mission de notre génération est de réussir à bâtir sur cette terre bénie du Sahel une entité politique, économique, militaire forte, enviée, où il fait bon vivre, un espace fécond, respecté et ouvert aux autres peuples du monde”, a-t-il lancé. Avant de mettre en garde les auteurs d’éventuels projets de déstabilisation : “ceux qui, dans certains salons feutrés dans nos pays, dans la sous-région et ailleurs, cogitent sur des projets de déstabilisation désespérés, trouveront les vaillants peuples de l’AES debout comme un seul homme devant eux”.

Le Président du CNT souhaite pouvoir retrouver “très rapidement” ses collègues des trois pays pour la mise en place du Parlement de la Confédération des États du Sahel.

@LK

Ce Parlement, une fois installé, votera, selon le Colonel Diaw, des lois qui auront une dimension confédérale.

“Permettez-moi de vous dire avec la main sur le cœur et avec une forte certitude que le Burkina, le Mali et le Niger réunis ensemble dans la Confédération de l’AES, constituent l’avenir de la sous-région et du continent. Ils portent le plus d’espoir pour la réalisation de l’unité africaine si chère aux pères fondateurs de l’Union africaine”. Parole du Colonel Diaw.

Lire aussi | Confédération de l’AES : Le Président du parlement malien est arrivé à Ouagadougou

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page