La date du 4 août marque l’arrivée au pouvoir du Capitaine Noël Isidore Thomas Sankara en 1983. Pendant sa gestion, la Haute-Volta est rebaptisée Burkina Faso. À la faveur de ce 41e anniversaire, l’actuel Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, rend un hommage au “père de la Révolution burkinabè”. Dans un message diffusé via le réseau social X (ex-twitter), il affirme également renouveler son engagement à combattre “l’impérialisme” et à sortir le Burkina de la crise sécuritaire.
Le Capitaine Traoré réaffirme “sa ferme détermination et son engagement entier avec le peuple, à libérer le Burkina Faso du terrorisme”. Cet engagement, selon le Chef de l’Etat, se manifeste dans le combat contre les forces du mal et leurs soutiens.
Il se montre ferme : “Nous voulons faire du Burkina Faso, une terre d’espérance pour tous les Burkinabè”. Selon le Chef de l’État, le changement de nom du pays de Haute-Volta à Burkina Faso, et du drapeau, le 4 août 1984, “traduisent l’aspiration d’un peuple décidé à prendre en main son destin”. “Un peuple déterminé à œuvrer pour le bonheur et la prospérité des masses populaires et pour un pays de progrès”, affirme-t-il.
Il évoque aussi le changement de l’hymne nationale, de la “Fière Volta” au “Ditanyè”, qui constitue, dit-il, une source de motivation pour le peuple burkinabè dans sa quête de souveraineté.
La commémoration de cette date, selon le Chef de l’État, est une “occasion pour l’ensemble des Burkinabè de poursuivre la lutte engagée par Thomas Sankara pour se libérer du joug de l’impérialisme”. Et ainsi s’affirmer comme une “Nation fière et résolument tournée vers un développement endogène”.