Le projet d’acquisition d’une centrale nucléaire est en marche au Burkina. Le gouvernement de Transition a adopté, ce 24 juillet, un projet de loi portant “autorisation d’acceptation de l’accord sur les privilèges et immunités de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)”. Cet accord devrait permettre de prendre des dispositions adéquates pour faciliter l’exécution des travaux aux différents intervenants. Il va permettre aussi de fluidifier les activités de l’AIEA au Burkina. L’Exécutif a ainsi donné son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée législative de Transition (ALT).
Selon le ministre des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, des experts et fonctionnaires de l’AIEA effectuent des missions au Burkina dans le cadre de leurs activités. L’accord vise donc à leur octroyer des privilèges et immunités. Ainsi qu’aux représentants des Etats membres qui participent aux réunions de l’Agence.
Il permettra de réduire les délais d’autorisations des missions des experts et fonctionnaires de l’AIEA. Et de favoriser “une meilleure mobilité” de ces travailleurs au Burkina.
Ces missions pourraient s’accroître “dans le cadre du processus de construction d’une centrale nucléaire par notre pays”, confie-t-il.
Le ministère de l’Energie et des Mines a annoncé, le 26 mars dernier, la signature d’une convention avec la société russe ROSATOM. Elle concerne la construction d’une centrale nucléaire au Burkina. Depuis lors, le projet a “visiblement” évolué.
Ainsi, le 5 juin dernier, le patron de ROSATOM, Alexey Likhachev, et le ministre burkinabè de l’Energie, Yacouba Zabré Gouba, ont signé trois accords à Saint-Pétersbourg. Cette signature marque l’entrée dans une phase d’engagements directs pour la réalisation de la centrale nucléaire, avait-il affirmé.
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