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Contrôles des véhicules des corps diplomatiques : “Il s’agit de parer à toute éventualité, à la perfidie” (Diplomatie burkinabè) 

Le président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Ouagadougou a annoncé le 20 septembre dernier, l’extension des contrôles à d’autres types de véhicules dont ceux des corps diplomatiques. L’autorité communale justifie cette décision par la situation sécuritaire. Dans une note datée de ce 24 septembre consultée par 24heures.bf, le ministère des Affaires étrangères rassure les missions diplomatiques, les postes consulaires et les organisations internationales accrédités au Burkina. Cette décision ne vise pas, dit-il, à remettre en cause ou à porter atteinte, de quelque manière que ce soit, aux privilèges et immunités dont ils bénéficient conformément au droit international.

“Cette mesure exceptionnelle et temporaire, dictée par la situation sécuritaire nationale, vise à parer à toute éventualité, notamment la perfidie”, indique la diplomatie burkinabè. Précisant que le ministère prendra les dispositions nécessaires, en collaboration avec les services de police chargés des opérations de contrôle sur le terrain, afin de “préserver au mieux le respect des privilèges et immunités diplomatiques et consulaires”.

“Le ministère des Affaires étrangères remercie les missions diplomatiques, les postes consulaires et les organisations internationales accréditées au Burkina Faso de leur aimable coopération”. Et saisit cette occasion pour “leur renouveler les assurances de sa considération distinguée”.

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le gouvernement burkinabè avait décidé, le 2 novembre 2023, d’étendre le contrôle des colis à ceux des missions diplomatiques et postes consulaires, des organisations internationales et interafricaines accréditées. Morceau choisi : “Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et pour la reconquête de l’entièreté de son territoire, le Burkina Faso se réserve désormais le droit de scanner, voire d’ouvrir tout colis arrivant de l’extérieur, quelle que soit la porte d’entrée du pays”.

L’Exécutif burkinabè avait alors indiqué que cette démarche de ratissage dans le contexte particulier que traverse le pays permettrait “d’apporter une réponse adéquate à la lutte contre le terrorisme et de déjouer la perfidie en cours”.

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