Le Chef de la diplomatie burkinabè, Karamoko Jean Marie Traoré, a reçu ce 28 mars une délégation des représentants des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). La délégation de l’Alliance des BRICS a évoqué la mise en place prochaine d’une représentation à Ouagadougou. Des démarches sont en cours, dit-elle.
Les membres de l’Alliance internationale des BRICS souhaitent également rencontrer le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré. Des démarches juridico-administratives sont en cours afin d’asseoir une Représentation des BRICS au Burkina.
“Karamoko Jean Marie Traoré a félicité la délégation pour son engagement, et lui a dit toute sa disponibilité à jouer sa partition pour faciliter les démarches”, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Il a également, selon la même source, promis de suivre le dossier de la demande d’audience avec le chef de l’Etat, afin qu’elle soit accordée.
Cette structure fait la promotion des BRICS au niveau africain et international.
Le gouvernement du Burkina et l’Alliance internationale des BRICS ont signé le 13 juin 2023, à Ouagadougou, un mémorandum de coopération. Ce document d’entente définit les domaines de coopération avec l’Alliance. Il s’agit, entre autres, de l’économie, de la santé, de l’éducation, des infrastructures, des transports aériens et ferroviaires, de l’industrie, du commerce, des mines, de l’énergie. Mais également du sport, de la culture, des technologies de l’information et de la communication et du tourisme.
“Ce partenariat avec l’Alliance internationale des BRICS se veut équilibré et gagnant-gagnant; il est fondé sur le respect mutuel”, avait indiqué la Cheffe de la diplomatie burkinabè d’alors, Olivia Rouamba.
“L’un des principes fondamentaux de cette organisation est qu’elle milite pour rendre l’économie des pays avec lesquels elle coopère plus résiliente aux chocs externes, de sorte à ce qu’elle repose sur le développement du capital humain à travers l’amélioration de l’accès au savoir, au savoir-faire et à l’investissement”, avait-t-elle relevé.
La présidente de l’Alliance internationale des BRICS, Larisa Zelentsova, avait rassuré que son institution entendait soutenir véritablement le Burkina dans des secteurs clés.
“Nous entendons mettre l’accent sur le domaine sécuritaire mais également, la formation par l’encadrement des jeunes”, avait-elle notamment affirmé.
Les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) ont décidé en août dernier, d’accueillir six nouveaux membres.
L’Iran, l’Argentine, l’Egypte, l’Ethiopie, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis devraient rejoindre le groupe des pays émergents qui veut gagner en influence sur le monde en 2024.
L’Argentine a, par la suite, décliné l’offre. Ce pays d’Amérique du sud estime que le moment n’était pas « opportun » pour son adhésion.
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