Le Chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a reçu le 19 septembre dernier, le ministre burkinabè de l’Administration territoriale et de la Mobilité, Émile Zerbo. Il était porteur d’un message du Capitaine Ibrahim Traoré à son homologue sénégalais relatif à la coopération entre les deux pays. Mais également à des “questions d’actualité de la sous-région”. Ce 10 octobre, c’est au tour du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, de recevoir l’envoyé spécial de son homologue sénégalais. Abdoulaye Bathily, nommé en juillet dernier envoyé spécial pour le Sahel du présent sénégalais, dit être porteur d’un message du Président Faye au Capitaine Traoré.
“Je suis venu au Burkina Faso, porteur d’un message du Président Diomaye Faye dont je suis l’envoyé spécial. (…) Ce message porte sur l’expression de la solidarité du Président Diomaye Faye, de son gouvernement et du peuple sénégalais à l’égard du peuple du Burkina Faso dans les circonstances actuelles marquées par des attaques terroristes”, indique Abdoulaye Bathily au sortir des échanges.
Selon la Présidence du Faso, l’émissaire du Président Faye a exprimé “les préoccupations de son pays face à la situation sécuritaire que traversent le Sahel et l’Afrique de l’Ouest tout entière”.
“Les peuples de notre région aspirent depuis très longtemps à l’unité, au développement, au progrès, à la sécurité. Lorsqu’on voit le spectacle aujourd’hui de ce qui se passe dans cette région, nous sommes profondément affligés”, affirme-t-il.
L’envoyé spécial du Président Faye dit cependant être convaincu que “cette page difficile ne peut être tournée que dans une synergie d’actions entre les peuples, l’unité et la solidarité à l’intérieur des pays et entre eux”.
“Il n’y a pas un autre avenir pour nous que cette marche vers le progrès, ce désir d’émancipation des peuples africains”, a-t-il lancé.
Il s’agit, dit-il, de voir “comment mettre en synergie nos intelligences, comment mettre en commun nos ressources humaines, nos réflexions de manière créatrice pour ouvrir une nouvelle période de relations qualitatives, apaisées à l’intérieur des pays, entre les pays”.
Il s’est également prononcé sur la création de la Confédération Alliance des Etats du Sahel (AES). Affirmant que “chaque fois que des États, au sein d’un groupe, estiment qu’ils peuvent s’engager ensemble pour des objectifs communs, c’est une très bonne chose”.
« Nous devons pouvoir explorer toutes les possibilités qui peuvent nous faire avancer sur le chemin de nos objectifs stratégiques, c’est-à-dire l’émancipation économique, l’émancipation politique, menant au progrès de nos peuples”, préconise Abdoulaye Bathily.
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