Le ministre malien de l’Economie et des Finances, Alousséni Sanou, a signé au nom du gouvernement malien, deux mémorandums d’entente ce 13 octobre en Russie. Il s’agit d’un accord de coopération pour développer le nucléaire civil au Mali et obtenir un cadastre minier.
Le premier mémorandum signé avec l’agence russe de l’énergie atomique, Rosatom, est un « protocole d’accord sur la coopération dans le domaine des utilisations pacifiques de l’énergie atomique ». Ce protocole porte sur le développement de l’infrastructure nucléaire du Mali, la formation du personnel, des installations de recherche nucléaire et de l’énergie nucléaire ainsi que la sensibilisation du public.
Le protocole d’accord permet également la construction de 4 centrales nucléaires de 55 mégawatts au Mali. « Ce qui va permettre au Mali de développer l’énergie pour que notre autosuffisance énergétique puisse se mettre en œuvre », indique le ministre malien de l’Economie et des Finances.
Sur la base de ce mémorandum, une délégation russe va se rendre à Bamako d’ici le mois de décembre afin « d’étudier le potentiel du Mali, les capacités et accompagner le pays dans la sensibilisation, la communication et dans toutes les procédures réglementaires à mettre en œuvre » ajoute le ministre.
Cadastre minier
Le Mali décide également de s’offrir un cadastre minier à travers la société russe Rosgeo. Cette société se chargera de cartographier les substances minières présentes sur le sol malien.
« Toute présence de substances sera définie sur cette carte. Le gouvernement va détenir un cadastre à jour et qui va prendre en compte l’essentiel de tous les produits qui sont dans le sous-sol. Cela va nous permettre de garder les réserves pour les générations futures », affirme le ministre Alousséni Sanou.
Le gouvernement burkinabè a également signé à Moscou, un mémorandum d’entente pour la construction d’une centrale nucléaire au Burkina Faso.