La police a fini par les « prendre » dans ses filets. Et c’est un ouf de soulagement pour les détenteurs des boutiques situées dans les arrondissements 10 et 11 de la capitale. Les cinq présumés malfrats en avaient fait leur lieu de prédilection. Multipliant ainsi les attaques à mains armées. La police nationale annonce, ce 21 octobre, avoir mis fins à leurs micmacs.
« Ces présumés malfrats ciblaient les boutiques et dès qu’ils s’y rendaient, ils se présentaient comme des éléments des Forces de défense et de sécurité aux gérants dans le but d’avoir accès à l’intérieur. Une fois à l’intérieur de la boutique, à l’aide d’une arme à feu, ils tenaient en respect le gérant puis s’emparaient de tous les biens de la caisse qu’ils trouvaient avant de disparaitre dans la nature », indique la police.
L’enquête, menée par le Commissariat de police de l’arrondissement 10 de Ouagadougou, a finalement permis de débusquer le réseau. Les flics ont saisi un chargeur et plusieurs munitions de Kalachnikov.
Selon la police nationale, les « citoyens ont joué un rôle remarquable pour l’atteinte de ce résultat. Elle les exhorte (…) à toujours demeurer vigilants autour d’eux tout en poursuivant la dynamique de dénonciation aux numéros verts mis à leur disposition : 17, 16 et 1010 ».
Le 9 octobre dernier, la Brigade territoriale de gendarmerie de Saaba, un quartier de Ouagadougou, avait également démantelé un réseau de présumés auteurs d’assassinat. La police avait alors saisi cinq pistolets dont quatre automatiques et un de fabrication locale. De même qu’un fusil de type kalachnikov, quatre chargeurs de pistolet automatique et cinq chargeurs de fusil kalachnikov. A cela s’ajoutent 234 cartouches de pistolet 7,62 mm, 50 cartouches de pistolet 9 mm et 10 cartouches de pistolet 7,65 mm.
