Ils étaient là, ce 17 août, dans les locaux du Camp Paspanga, à Ouagadougou. Objectif : « Renforcer leurs capacités sur la criminalité urbaine ». Les Officiers de police judiciaire (OPJ), ainsi réunis par le ministère de la Sécurité, ont acquis de nouvelles compétences en matière de renseignement opérationnel.
Il fallait, face à la criminalité galopante dans les villes et campagnes, développer l’esprit d’analyse des OPJ afin « d’encourager une meilleure compréhension de l’environnement criminel », indique le ministère de la Sécurité. Ils ont aussi acquis les rudiments nécessaires pour « adapter les méthodes et techniques de lutte contre la criminalité aux réalités du moment ».
Le sujet est d’actualité, affirme le Colonel-Major Tuandaba Coulibaly, Conseiller technique au ministère de la Sécurité. « Les grandes villes sont devenues, dit-il, des lieux privilégiés de commission d’agressions à main armée ». Les participants à l’atelier ont, de ce fait, échangé sur l’analyse des renseignements criminels, « l’un de leurs outils essentiels ».
Selon le Colonel-Major Coulibaly, cette initiative marque une étape importante dans la lutte contre la criminalité urbaine. Elle témoigne également de l’engagement des autorités à protéger les citoyens et leurs biens, a-t-il ajouter. Il a également souhaité que « les OPJ puissent procéder à une meilleure analyse dans leurs futures enquêtes ». Avec, pour finalité, « d’optimiser les résultats des interventions des Forces de Sécurité intérieure (FSI) face à la criminalité grandissante ».