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Cybercriminalité : Toussaint Bazié activement recherché par la BCLCC

C’est un jeune homme de 31 ans, 1m80, présumé cyberdélinquant, activement recherché par la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC). Cette dernière a lancé, ce 18 avril, un avis de recherche le concernant.

Toussaint Bazié est recherché pour “actes de cybercriminalité”. Si vous le connaissez ou si vous avez des informations susceptibles de permettre de l’appréhender, vous pouvez contacter la Brigade, indique l’avis de recherche. Les commissariats de police ou brigades de gendarmerie les plus proches également. Vous pouvez aussi appeler les numéros suivants : 16, 17, 1010 ou 25 39 58 41.

La cybercriminalité a visiblement la peau dure au Burkina Faso. Début avril, la BCLCC avait mis fin aux activités d’un présumé cyber-escroc, un élève de 22 ans qui se faisait passer pour un vendeur en ligne. Il extorquait de l’argent à ses victimes. Spécialisé, selon la BCLCC, dans l’escroquerie à travers les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Un récidiviste en plus. Il avait été condamné en 2022 pour des faits similaires.

En mars dernier, D.S, étudiant de 26 ans résidant à Tenkodogo et de nationalité étrangère, avait lui aussi été interpellé. Il opérait sous plusieurs faux profils Facebook. Tantôt nommé “Clemencia”, parfois “Carole Fine” ou encore “Cle Mania”, il ciblait ses victimes à qui il envoyait des demandes d’amitié. Une fois la demande acceptée, il instaurait un climat de confiance à travers des échanges de messages d’amour. Il parvenait ainsi à extorquer des fonds.

La BCLCC continue de donner des coups de boutoir à cette pratique. Il s’agit d’activités criminelles menées à l’aide d’un ordinateur, d’un réseau ou d’un ensemble de dispositifs numériques. En somme, des pratiques illégales commises par les cybercriminels : fraudes informatiques, violation des données à caractère personnel, attaque à l’e-réputation des entreprises, attaque aux systèmes de traitement de données. Les cybercriminels encourent, selon le Code pénal burkinabè, de lourdes peines.

Toussaint Bazié, s’il est retrouvé et reconnu coupable, pourrait se retrouver en prison. Affaire à suivre.

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