
Le Pape François, de son vrai nom Jorge Mario Bergoglio, a tiré sa révérence ce lundi à l’âge de 88 ans. Il avait été élu pape en 2013. Son décès à la suite d’une longue maladie suscite de vives réactions en Afrique de l’Ouest. De la Côte d’Ivoire au Ghana, en passant par le Sénégal et le Togo, plusieurs Chefs d’États africains ont réagi. Présentant leurs condoléances à l’Église. Et rendant hommage à cet homme de Dieu qu’ils décrivent comme un défenseur des sans-voix et de la paix.
“C’est avec une grande émotion que j’ai appris le décès de Sa Sainteté le Pape François, infatigable artisan de paix et de justice sociale”, affirme le Président ivoirien Alassane Ouattara, dans un message diffusé via le réseau social Facebook. Selon lui, l’engagement du Pape en faveur des plus vulnérables et sa volonté de bâtir un monde de paix, plus équitable et respectueux de l’environnement “resteront gravés dans nos mémoires”. Il présente ainsi, “au nom du peuple ivoirien, ses condoléances les plus émues aux catholiques du monde entier”. Tout en souhaitant qu’il repose en paix.
Son homologue ghanéen, John Dramani Mahama, souffle dans la même trompette. Revenant sur un voyage qu’il a effectué avec son épouse au Vatican où “nous avons eu l’insigne honneur de rencontrer le pape François”.
“Son héritage de compassion, d’humilité et d’engagement en faveur de la justice sociale continuera d’inspirer des générations. Son leadership et son engagement en faveur des pauvres et des marginalisés trouvent un profond écho”, indique le Président du pays de Kwame Nkrumah.
Réaction également du côté de Lomé. Le Président Faure Gnassingbé dit garder de lui le souvenir d’un “artisan infatigable de paix, de justice et de fraternité, qui laisse une empreinte profonde dans notre humanité”.
“Son engagement en faveur des plus vulnérables et son appel constant à la dignité humaine resteront gravés dans nos mémoires”, a-t-il ajouté.
Place maintenant au Président Bassirou Diomaye Faye. Le Chef de l’État sénégalais décrit la mort du souverain pontif comme “la perte d’une figure spirituelle majeure”.
“Par son engagement en faveur des plus vulnérables et son appel constant au dialogue entre les peuples et les religions, il aura incarné une espérance vivante pour des millions de croyants et d’hommes de bonne volonté”. Parole du Président Faye.