Le chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a échangé, ce 11 septembre, avec des commerçants des marchés et yaars. Ces derniers ont exprimé de nombreuses doléances relatives aux difficultés de leur secteur d’activités. Ils ont, entre autres, demandé au chef de l’Etat, la création d’une société de microfinance.
Cette doléance a été exposée par le Secrétaire général de l’Union nationale des associations de commerçants, Issaka Rouamba. Il a demandé la mise en place d’une société de microfinance avec des taux de remboursement acceptables, ainsi que la formation professionnelle et la modernisation des infrastructures marchandes, selon un communiqué de la présidence du Faso.
Les représentants des différents marchés du pays ont évoqué les problèmes auxquels ils sont confrontés. Ils sont essentiellement liés à l’insécurité, aux tracasseries douanières et à l’insalubrité dans la plupart des marchés. Certains représentants régionaux ont également évoqué des difficultés spécifiques à leur zone géographique. Mais tous ont réaffirmé leur soutien à la Transition, indique la présidence du Faso. Ils ont vivement souhaité que le chef de l’Etat parvienne à améliorer leurs conditions d’activité.
Le président Ibrahim Traoré les a remerciés pour leur résilience et leur contribution à l’économie nationale. Il a promis d’étudier leurs doléances en vue de trouver des solutions pérennes. Il les a également invités à participer à l’ « actionnariat populaire » lancé par l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC).