Tout est pratiquement ficelé. Il reste à débloquer les fonds. Au total 2 milliards 605 millions 460 mille 414 francs CFA. Selon la convention, il s’agit « d’un prêt, octroyé par la Banque islamique de développement (BID), d’une durée de vingt ans avec une période de grâce de sept ans ». Les fonds seront injectés dans le « Projet de développement de l’élevage laitier dans la zone périurbaine de Ouagadougou, phase 2 ».
Le projet devrait par la suite s’agrandir. « Il est destiné à couvrir les régions du Centre, du Centre-est, du Centre-nord, du Centre-ouest, du Centre-sud, du Nord et du Plateau central », précise l’Accord de prêt signé en novembre 2023. Le montant principal, les 2, 6 milliards FCFA, devront être remboursés « du 31 décembre 2030 au 30 juin 2048 ». Les frais administratifs (ou frais de gestions du crédit) devront, eux, être versés à la BID entre le 31 décembre 2023 et le 31 décembre 2033.
Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Aboubacar Nakanabo, a paraphé l’Accord de prêt le 9 novembre dernier. Sur le document trône également la signature du président de la BID, Dr Muhammad Al Jasser.
Le Premier ministre, Apollinaire Kyélem de Tambèla, a voulu s’assurer que tout était dans les normes. Il a saisi, le 7 décembre 2023, le Conseil constitutionnel « aux fins de contrôle de conformité à la Constitution, suivant la procédure d’urgence ». Le juge constitutionnel a rendu sa décision le 15 décembre 2023. Et il a jugé « l’Accord de prêt N° BFA-1040 conforme à la Constitution ». Le processus devrait donc avancer désormais à grands pas. Les 2, 6 milliards de francs CFA sont très attendus.
D’autres conventions, signées dans le cadre de la phase 2 du développement de l’élevage laitiers dans la zone périurbaine de Ouagadougou, devraient porter le montant total à 14, 6 milliards de francs CFA.
