Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), le National Democratic Institute (NDI), le Cadre de dialogue inter-partis (CDIP) ont réuni des acteurs politiques à Ouagadougou pour un Dialogue démocratique. L’une des questions centrales du jour, à savoir la fin de la transition et le retour à un fonctionnement normal des partis politiques, a été abordée par le Dr Aristide Béré, administrateur civil et communicateur ce 31 janvier 2023.
Avant d’étaler sa lecture des évènements, l’administrateur a souligné une évidence au Burkina. A chaque coup d’Etat, le couperet tombe sur les politiques ou sur les formations politiques. En 1959, en 1966, en 2014 et récemment en 2022, des formations politiques ont été suspendues, soupçonnées d’être à l’origine d’une déchéance.
Il affirme également qu’il y a un cadre légal pour suspendre une formation politique au Burkina, à des degrés différents. L’avertissement, la suspension, voire la dissolution, etc. sont prévus. Par contre, le communiqué du MPSR en vigueur et à l’origine de la suspension des activités politiques ne sauraient être un argument de taille pour arrêter les politiques selon lui.
Dans l’attente de la vulgarisation des travaux de suivi et d’orientations des actions de la Transition, il suggère d’aller vite si l’on veut retrouver l’ordre constitutionnel. Si le mécanisme est enclenché et tenant compte des obligations de procédures, la date probable de proclamation des résultats de ou des futures élections serait fin juin 2024.
Dans l’attente du processus, le Dr Aristide Béré a invité les formations politiques et les institutions en charge des élections à s’entendre sur le calendrier électoral. En rappel, Aristide Béré s’exprimait devant des chefs de partis politiques, d’institutions, d’OSC réunis par le CGD et ses partenaires pour un dialogue démocratique.