L’ambassadrice des États-Unis, Joann Lockart, est allée recueillir, ce 20 juillet, les attentes du Burkina Faso auprès du ministre des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré. Elle justifie sa visite par la nécessité d’adapter les actions des États-Unis aux besoins du Burkina. La démarche de la partie américaine est saluée par le Chef de la diplomatie burkinabè. Il souhaite que les autres partenaires prennent l’exemple de Washington.
“C’est ce que nous attendons de tous nos partenaires”, se réjouit le ministre Traoré. Affirmant que les partenaires du Burkina doivent s’engager dans une “démarche de consultation”. En cherchant, dit-il, à savoir les besoins du Burkina. Cette démarche évitera, selon lui, la mise en œuvre de “programmes qui ne correspondent pas à nos réalités”.
“Nous souhaitons qu’ils nous écoutent, nous comprennent et nous posent des questions lorsqu’ils en ont”, insiste le Chef de la diplomatie burkinabè. Car “certains sont focalisés, dit-il, sur les principes et non sur la réalité du terrain”.
La diplomate américaine reconnaît les défis auxquels le Burkina Faso est confrontés. Elle rassure donc le ministre des Affaires étrangères quant à sa volonté de “privilégier les attentes du Burkina”. Selon elle, les attentes recueillies seront transmises aux plus hautes autorités américaines. Les activités seront ensuite cordonnées en fonction des besoins exprimés.
Joann Lockard se montre enthousiaste : “Le Burkina est un pays que je connais bien pour y avoir déjà travaillé”, confie-t-elle.
Le 3 juillet dernier, le ministre Karamoko Jean Marie Traoré a présidé une rencontre d’échanges entre une équipe du gouvernement burkinabè et une délégation du Système des Nations Unies. Il avait insisté sur la nécessité d’avoir une collaboration “franche” avec les partenaires.
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