Il a finalement surplombé la candidate démocrate, Kamala Harris, qui espérait, elle aussi, s’installer dans le gros Fauteuil de la Présidence des Etats-Unis. Donald Trump revient ainsi en force quatre ans après avoir quitté la Maison Blanche. Il a remporté 277 grands électeurs contre 224 pour la démocrate Harris. Son mandat débutera en janvier 2025.
Il avait même pris de l’avance sûr de sa victoire. Revendiquant, peu avant le décompte final, une « victoire politique jamais vue dans notre pays ». L’ancien Président (2017-2021) a promis, devant ses partisans réunis en Floride, de « guérir » l’Amérique. Dans la foulée, le chef des Républicains à la Chambre des représentants, Mike Johnson, a félicité le « Président élu ».
Trump s’est hissé au sommet des votes dans plusieurs Etats dont la Géorgie, la Caroline du Nord et surtout la Pennsylvanie, « le plus crucial des sept États décisifs ». Il a également devancé sa rivale démocrate dans certains Etats comme le Texas, le Kentucky, la Virginie-Occidentale, la Floride, le Missouri, l’Oklahoma, le Mississippi et la Louisiane. Kamala Harris, elle, a remporté les votes à New York, dans l’Illinois, la Californie, le Massachusetts, le Colorado et la capitale Washington. Les Républicains ont cependant effectué une percée fulgurante. D’ailleurs, pour la première fois depuis quatre ans, ils sont majoritaires et devront ainsi contrôler le Sénat.
La candidate démocrate, entrée en lice en juillet dernier après le retrait du Président Joe Biden, espérait devenir « la première femme élue Présidente ». Surtout que son adversaire, Donald Trump, était visé par de multiples poursuites judiciaires. L’élection a permis de mettre en exergue « deux Amériques », persuadée chacune que l’autre mènerait le pays au désastre. Kamala Harris, 60 ans, a affirmé que son rival était un « dictateur fasciste » et un danger pour les droits des femmes. La réplique n’a pas tardé. Trump, 78 ans, a qualifié son adversaire de « dirigeante faible » et « laxiste face à l’immigration illégale et la criminalité ».