L’évaluation du contrat d’objectifs des membres du gouvernement pour le compte de l’année 2023 s’est poursuivie ce 16 février. Au ministère de la Santé et de l’hygiène publique, les statistiques affichent 78,6% de taux de réalisation. Dans la même période, le taux de réalisation au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation est estimé à 86,2%.
Deux objectifs ont été assignés au ministre de la Santé, Robert Lucien Jean Claude Kargougou. Ces objectifs se déclinent en 44 activités. Bilan : Taux d’exécution de 78,6%. Le taux varie cependant selon l’objectif.
“Au niveau de la gestion efficiente des situations d’urgence sanitaires, le taux est très satisfaisant, voire excellent. Il est d’environ 100%”, a-t-il précisé.
Autre objectif : l’utilisation rationnelle des services de santé par les populations. Ici, le taux d’exécution est estimé à 76%.
“Nous avons travaillé de sorte que, même dans les zones à fort défi sécuritaire, les populations continuent de bénéficier des soins des services de santé et de nutrition de qualité”, a-t-il indiqué.
Faible capacité cependant des entreprises à gérer les marchés de construction qui leur sont octroyés. Difficultés également au niveau de la mobilisation financière.
Au cours de l’année 2024, priorité à la prise en charge des populations vivant dans des zones à fort défi sécuritaire. Construction également de plusieurs centres médicaux avec antenne chirurgicale, notamment à Kampti et Diébougou dans le Sud-ouest et à N’Dorola dans les Hauts-Bassins.
La construction du Centre hospitalier universitaire de Manga devrait également etre achevée.
Et ce n’est pas tout. Le ministère de la Santé entend s’armer pour faire face à d’éventuels cas d’épidémies.
Enseignement supérieur : 86,2% de taux d’exécution
24 activités avaient été listées au départ dans ce département ministériel. Treize d’entre elles ont été exécutées à 100%, selon le Professeur Adjima Thiombiano.
“C’est un taux très satisfaisant”, se réjouit-il. Il dit également avoir reçu des orientations de la part du Chef du gouvernement à l’issue de cet exercice de redevabilité.
Elles portent notamment sur la résorption du retard académique dans les universités publiques.
“Nous avons rassuré le Premier ministre que nous étions déjà sur ce chantier avec des solutions déjà en implémentation pour ce mois de février”
Ces mesures, selon le ministre, permettront de résorber, de façon significative, le retard académique au cours de l’année 2024.
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