La 28e édition du festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO) qui a ouvert ses portes le 25 février 2023 connaît déjà un réel engouement. Si certains films sont au rendez-vous, ravivant ainsi les cinéphiles, c’est grâce aux financements de plusieurs organisations dont l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Au total, 23 œuvres présentes au FESPACO sont soutenues par l’OIF.
L’organisation International de la francophonie a accompagné, dans le cadre du FESPACO 2023, 6 longs métrages dont Sira d’Apolline Traoré, un court métrage de fiction, un film d’animation, six films documentaires, deux séries, deux perspectives, cinq films panorama. Elle soutient une cinquantaine de projets par an.
Le projet Clap ACP est le projet mis en place par l’organisation pour octroyer l’aide aux productions cinématographiques. C’est un programme d’appui aux coproductions sud-sud mis en œuvre par l’OIF avec l’appui de l’organisation des Etats ACP (Afriques, Caraïbes, Pacifique). Il est mis en œuvre en deux phases : Clap ACP1 de 2020 à 2023 et Clap ACP 2 de 2022 à 2026. En 2020 et en 2021, le projet avait permis d’accompagner 50 aides à la production ou à la finition.
Les films et séries retenus de ce programme bénéficient de deux mécanismes : « La première est une aide à la production ou à la finition et le deuxième, un accompagnement pouvant aller de l’aide à l’écriture jusqu’à la promotion et la mise en contact avec des diffuseurs ou distributeurs », explique Aïcha Barhi.
Les critères pour bénéficier de l’aide du projet Clap ACP sont au nombre de sept. Les principales à retenir sont « d’avoir au moins la nationalité d’un pays OIF-ACP, avoir déjà réalisé un court métrage », précise-t-elle. L’objectif de ce financement, selon Pierre Barrot, est « de renforcer le secteur cinématographique et audiovisuel des pays ACP ».