La situation sécuritaire est préoccupante dans le nord du Mali. De “violents combats” opposent l’Armée malienne à une “coalition de terroristes” dans le secteur de Tinzaoutène, depuis le 25 juillet. Hier, l’État-Major Général des Armées du Mali annonçait un “nombre important de pertes humaines et matérielles” dans ses rangs. Dans ce contexte, le Mali et le Burkina Faso entendent fédérer leurs forces pour traquer les groupes armés terroristes dans cette partie du Mali. Ils ont lancé une “campagne aérienne” contre les terroristes.
“Conformément à la solidarité entre les Etats membres de la Confédération des Etats du Sahel (AES), et en application du mécanisme de défense collective et d’assistance mutuelle de l’AES, les Forces armées maliennes (FAMA), en coordination avec les Forces armées du Burkina, ont débuté, ce mardi 30 juillet 2024, une campagne aérienne dans le secteur de Tinzaoutène”, indique l’État-Major des Armées du Mali dans un communiqué.
Cette campagne, selon l’Armée malienne, vise à “sécuriser les personnes et les biens dans la localité de Tinzaoutène et ses environs, contre la coalition de terroristes”.
Ces derniers commettent des exactions, des abus et du trafic illicite contre les populations maliennes.
“Des objectifs précis de haute valeur, y compris des caches, des plots logistiques et des véhicules ont été ciblés”, affirme l’État-Major. Qui invite la population civile de la localité concernée à “se tenir à distance des positions occupées par les groupes armés terroristes durant cette opération”. Cette mesure, selon l’Armée vise à “prévenir des dommages collatéraux”.
“Les Forces armées de la Confédération AES demeurent déterminées et engagées à poursuivre leur mission régalienne de sauvegarde de l’intégrité territoriale et de la souveraineté des États confédérés”, rassure l’Armée malienne.
