
Le ministre de la Santé publique de la République démocratique du Congo (RDC), Roger Kamba, a livré, hier 7 avril, un bilan alarmant concernant les inondations des 5 et 6 avril dans ce pays. Ces inondations frappent principalement l’Est de la capitale Kinshasa. De nombreux dégâts matériels ont été enregistrés : éboulements, routes coupées, habitations sous les eaux…
Les sinistrés sont temporairement hébergés dans des sites d’urgence comme l’Institut Lumumba, le stade Tata Raphaël et le stade des Martyrs. Des postes médicaux mobiles y ont été déployés.
Face à la situation, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, a animé, lundi, un point de presse. Il a égrené les actions immédiates et les défis structurels à réaliser pour une capitale régulièrement éprouvée par les intempéries. Les équipes médicales ont transporté, dit-il, plusieurs victimes vers des centres de santé.

A la date du 7 avril, les chiffres officiels provisoires font état de 30 morts et 20 blessés. Le Président de la République s’est rendu sur place, selon le ministre de la Santé, “afin d’évaluer les dégâts et soutenir les secours”.
Le ministre des Infrastructures, Alexis Gisaro, lui, insiste sur la nécessité de reloger, de façon pérenne, les sinistrés. Il est ainsi prévu une “délocalisation des ménages installés dans les bassins à risque”. Afin de les reloger dans des zones stables.

Les circuits de distribution d’eau devront également être mis à niveau. La station de traitement d’eau de Ndjili qui alimente quotidiennement 14 communes par la fourniture de 330 000 m³ d’eau, est sérieusement affectée. Mais une alternative a été trouvée en attendant que la situation se normalise. Des camions-citernes ont été réquisitionnés pour alimenter en eau les quartiers impactés.