Le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, est arrivé à Gaoua, dans la région du Sud-ouest, ce 29 novembre. À l’ordre du jour : pose de la première pierre du Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Gaoua. Et concertations avec les Forces vives de la région.
“Le Chef de l’État y est présent pour la pose de la première pierre du Centre hospitalier régional universitaire de Gaoua; une infrastructure qui va améliorer l’offre de santé aux populations de la région”, indiquent, ce 29 novembre, les services de communication de la Présidence du Faso.
Le CHRU de Gaoua a une capacité de plus de 300 lits. Sa construction vise, selon le gouvernement, à améliorer l’accès des populations de la région aux soins de santé”.
Le nouveau CHRU sera également un cadre pour la formation académique et la “recherche-développement en santé”, souligne un communiqué publié hier par la Présidence. Il devrait permettre de “désengorger l’actuel centre qui accueille les patients de la Bougouriba, du Ioba, du Noumbiel et du Poni, sans oublier ceux des pays voisins tels que le Ghana et la Côte d’Ivoire”.
Le projet de construction du CHRU de Gaoua remonte à 2017.
Le Conseil des ministres avait alors autorisé la conclusion d’un marché, par la procédure d’entente directe, dans un régime de partenariat public-privé, pour la construction d’un Centre hospitalier universitaire régional à Gaoua.
La superficie devant abriter l’infrastructure est de 25 hectares. Le site est situé à Tonkar, à l’entrée de Gaoua, en provenance de Ouagadougou. Il est précisément en face de la “Cité des forces vives” réalisée dans le cadre des festivités du 11 décembre 2017.
Le Conseil constitutionnel a ensuite déclaré conforme à la Constitution, l’Accord de crédit pour le financement, clé en main, de la construction de cet hôpital. Il a ainsi marqué son accord le 4 avril 2022 pour le financement de ce projet par l‘Etat burkinabè et un groupement de banques “constitué de la Société Générale ING Belgique SA, en qualité d’Arrangeur, la Société Générale ING Belgique SA, en qualité de Prêteurs Initiaux et la Société Générale, en qualité d’Agent”.
D’une capacité de 306 lits, cet hôpital devrait coûter à l’Etat burkinabè et ses partenaires, 83 013 000 d’Euros (environ 54 milliards de francs CFA).
En plus de la pose de la première pierre de cette infrastructure, le Chef de l’État échangera avec les forces vives de la région.
Il “partagera, avec les populations de la région, sa vision pour un Burkina Faso débarrassé de l’hydre terroriste”. Il expliquera également “les enjeux actuels de notre pays et apportera des réponses aux préoccupations des forces vives”, indique la Présidence.
Le communiqué souligne aussi qu’il appellera, au cours de son séjour, les 29 et 30 novembre, “l’ensemble des Burkinabè à maintenir haut la flamme de l’engagement commun contre le terrorisme”.