Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les autorités nigériennes ont annoncé, ce 17 avril, une nouvelle mesure concernant le traitement des colis entrant ou sortant du territoire national. “Le Niger se réserve désormais le droit de scanner, voire d’ouvrir tout colis arrivant de l’extérieur ou sortant du territoire national, quelle que soit la porte d’entrée ou de sortie”, indique une note du ministère des Affaires étrangères adressée aux Missions diplomatiques, Postes consulaires et Représentations des Organisations internationales accrédités au Niger.
Niamey veut voir clair dans tout ce qui entre ou sort de son territoire. En effet, après plusieurs années de lutte contre le terrorisme, les questions concernant les voies d’entrée des armes et autres provisions des groupes armés terroristes sont d’actualité. La mesure devrait également permettre de “déjouer toute tentative de déstabilisation”.
“Cette démarche, dans le contexte particulier que connaît le Niger, permettra non seulement de renforcer la sécurité à nos frontières et de déjouer toute tentative de déstabilisation du pays, mais également de protéger et rassurer à la fois les citoyens nigériens et les étrangers établis sur le territoire nigérien”, expliquent les autorités nigériennes.
Une mesure similaire avait été prise, le 2 novembre 2023, par les autorités burkinabè.
Morceau choisi : “Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et pour la reconquête de l’entièreté de son territoire, le Burkina Faso se réserve désormais le droit de scanner, voire d’ouvrir tout colis arrivant de l’extérieur, quelle que soit la porte d’entrée du pays”.
Tout comme au Niger, cette démarche de ratissage dans le contexte burkinabè devrait permettre, selon la diplomatie burkinabè, “d’apporter une réponse adéquate à la lutte contre le terrorisme et de déjouer la perfidie en cours”.
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