Le Capitaine Ibrahim Traoré s’est adressé à la Nation ce 31 décembre. Et comme il fallait s’y attendre, la lutte contre le terrorisme était en première ligne. « Au cours de cette année 2024, nous allons amplifier la lutte », a-t-il déclaré.
La Capitaine Traoré, en chef de guerre, déballe déjà son agenda de 2024. « Nous allons poursuivre les efforts de reconquête du territoire ». Et pour cela, un gros dispositif sera mis en place. « Au niveau de la Défense, nous verrons la création de la première brigade de combat », dit-il. Sa dénomination ? Brigade spéciale d’intervention rapide. Elle « regroupera les différents bataillons d’intervention rapide, un groupement de forces spéciales et un groupement spécifique », annonce le chef de l’Etat.
Et il ajoute, avec force détails, que « cela s’inscrit dans le sens de la réorganisation de notre armée, de sa réarticulation, de la relocalisation des différentes forces en mesure de faire face à la situation sécuritaire ». Il s’agit d’une suite logique du « plan d’équipement stratégique et de réorganisation des différentes forces mise en place en 2023 ».
Dans cette dynamique, il est prévu, dit-il, « l’arrivée de nouveaux moyens lourds de protection et l’augmentation de la puissance de feu des unités combattantes ».
De plein cœur également avec les personnes déplacées internes. « 2024 sera une année de défis. Nous nous sommes fixés des objectifs dans le domaine de la reconquête (du territoire) et aussi pour le retour des PDI dans leurs localités, et leur sécurisation », promet le chef de l’Etat.
Mais pas seulement les PDI. Pensée particulière aux personnes tombées pour la patrie : « Prions également le bon Dieu pour ceux qui ont donné leur vie pour l’indépendance du Burkina Faso dans la reconquête de notre territoire ; que leurs âmes reposent en paix sur la terre libre du Burkina Faso », implore le chef de l’Etat.
Et il ne se limite pas là : « Que Dieu accorde la santé à tous ceux qui, aujourd’hui, se retrouvent blessés du fait de l’hydre terroriste et qui ont mené le combat noble pour notre liberté ».
Le chef de l’Etat dit avoir analysé, « de façon profonde », la situation nationale en 2023. Et que des « décisions profondes ont été prises ». Cap maintenant sur 2024.