L’opération “Maliko”, instituée le 30 janvier 2020 par décret présidentiel, continue de faire parler d’elle. Objectif : rétablir l’État dans ses fonctions régaliennes à Gao, Kidal, Tombouctou, Taoudénit, Ménaka, Mopti et Ségou. Dans ce cadre, les Forces armées maliennes “continuent la traque des groupes terroristes”, indique un communiqué de l’État-major général des armées daté du 16 septembre. Des frappes ont ainsi été menées hier au sud d’Aguelhok, dans la région de Kidal (partie nord du pays). Et un véhicule appartenant aux groupes armés terroristes a été détruit.
“Dans la journée du 15 septembre 2024, les vecteurs de surveillance des FAMA ont repéré et détruit un véhicule logistique soigneusement camouflé sous des arbres, à environ 50 km au Sud d’Aguelhok”, indique le communiqué. L’Armée malienne poursuit ainsi “les actions de démantèlement des réseaux criminels et des bases ou dépôts logistiques des groupes armés terroristes”.
“L’objectif reste de réduire le financement des activités terroristes”, précise-t-elle. L’État-major “rassure les Maliens que les FAMA poursuivront sans relâche leurs efforts de préservation de l’intégrité territoriale et de protection des populations et des biens sur l’ensemble du territoire”. L’opération “Maliko”, selon le décret qui institue, prend en compte la coopération transfrontalière, régionale et internationale.
Lors d’une adresse aux populations hier à l’occasion de l’an 1 de l’Alliance des États du Sahel (AES), le président en exercice de la Confédération AES, le Colonel Assimi Goïta, a indiqué que les Forces du Mali, du Burkina et du Niger, grâce à cette “alliance stratégique”, avaient enregistré “d’importantes victoires sur le terrain”. Affaiblissant considérablement, dit-il, les groupes armés terroristes.
“Elles continuent avec abnégation le processus d’établissement de la souveraineté de nos États sur l’ensemble de leurs territoires. Ces avancées significatives ont renforcé notre détermination à aller encore plus loin », a-il lancé.