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Me Guy Hervé Kam après sa libération : “À toutes et à tous (…) je vous dis merci”

Interpellé en janvier dernier dans le cadre d’une affaire présumée de tentative de déstabilisation du régime de Transition, l’avocat Guy Hervé Kam a été libéré ce 10 juillet. Cette libération fait suite à une décision de la Chambre de contrôle du tribunal militaire rendue lundi. Dans un message diffusé via ses réseaux sociaux, le coordonnateur du mouvement Servir et non se servir (SENS) exprime sa reconnaissance. “À toutes et à tous, ici et ailleurs, individuellement et collectivement, je vous dis merci”, a-t-il déclaré. 

Pour sa première prise de parole, Me Kam a choisi d’exprimer sa gratitude à l’endroit de ses soutiens. Le message central est repris en langues locales. Notamment en mooré, dioula et fulfuldé. Comme pour dire : “ce message est adressé à tous les Burkinabè”. Il estime que ses connaissances ont “souffert” du fait des péripéties liées à son interpellation et à sa détention.

“C’est celui qui vous connaît qui est douloureusement pénétré de votre malheur”, a-t-il indiqué.

Sa libération est cependant assortie de conditions. Elles s’apparentent, selon l’un de ses avocats, Me Ambroise Farama, à une “résidence surveillée”.

Il doit par exemple remettre son passeport au juge d’instruction. Il lui est également interdit de quitter la ville de Ouagadougou. Autre condition : se présenter deux fois par jour au tribunal militaire (le matin à 9h et le soir à 16h) pour notifier sa présence.

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